17 janvier 2005 : Victoria de Los Angeles est morte La soprano Victoria de Los Angeles est morte samedi 15 janvier au matin à l'âge de 81 ans, à l'hôpital de Barcelone où elle avait été admise à la toute fin de 2004 pour pour des problèmes cardio-pulmonaires. Devant cette disparition, sa compatriote Teresa Berganza a déclaré dans Le Monde : "c'est toute une époque du chant qui s'éteint avec elle". Cliquez ici pour lire la chronique de Gérard Mannoni.
14 janvier 2005 : Victoria de los Angeles hospitalisée à Barcelone Dans un communiqué du Théâtre Liceu de Barcelone, on apprenait hier l'hospitalisation de Victoria de los Angeles. La soprano, âgée de 81 ans, a été admise à l'hôpital Teknon il y a deux semaines. Le porte-parole de l'hôpital à fait savoir que la famille de la chanteuse ne tenait pas à dévoiler les raisons de cette hospitalisation. Après plus de cinquante ans de carrière, Victoria de los Angeles avait pris sa retraite en 1998, suite au décès de l'un de ses deux fils.
13 janvier 2005 : Découverte du dernier portrait de Mozart Une toile exécutée en 1790 et représentant le génie autrichien a été authentifiée comme étant vraisemblablement le dernier portrait de Mozart. Le tableau, appartenant aux collections de la Gemäldegalerie berlinoise, a été peint à Munich un an avant la mort du compositeur. L'expert Wolfgang Seiller a confirmé que la toile de 80 cm sur 60, signée de l'Allemand Johann Georg Edlinger, représentait bien le musicien. La toile a été acquise il y a soixante-dix ans par le musée et restaurée après son authentification. Wolfgang Seiller s'est appuyé aussi bien sur ses connaissances très pointues du prodige autrichien que sur un procédé informatique, comparant notamment le tableau avec un autre portrait authentifié de Mozart daté de 1777, qui se trouve au Civico Museo Bibliografico Musicale de Bologne (Italie). La toile sera présentée au public le 27 janvier, à l'occasion du 249e anniversaire de la naissance du musicien de génie, mort à l'âge de 35 ans.
12 janvier 2005 : OIF : souci de renouvellement, mais rayonnement moindre Si la saison 2005 d'Opéra en Ile-de-France manifeste un souci de renouvellement, elle aura un rayonnement moindre que l'an passé avec sept spectacles montés et joués lors de 37 représentations dans 27 théâtres franciliens, du 14 janvier au 17 avril. En 2004, six productions lyriques avaient été présentées lors de 87 représentations dans 36 théâtres par cette entreprise de décentralisation et de démocratisation du genre lyrique. Mis en place depuis 1988 par la Région Ile-de-France, Opéra en Ile-de-France était organisé par la structure Ile-de-France Opéra-Ballet, récemment remplacée par un établissement public de coopération culturelle, l'Action régionale pour la création artistique et la diffusion en Ile-de-France (ARCADI). En 2005, les ouvrages présentés témoignent d'un souci de « renouveler une certaine idée de la musique représentée » et d'une volonté de « mettre en place une politique concertée ancrée au coeur de la population », affirment les responsables de cette structure. Les deux titres les plus classiques sont Philémon et Baucis de Haydn, qui brise cependant les conventions en introduisant des marionnettes (ouverture de saison) et Le Tour d'écrou de Benjamin Britten. Les cinq autres oeuvres montées sont signées de compositeurs vivants : Aventures et nouvelles aventures du Hongrois György Ligeti, An Index of Metals, un opéra vidéo pour ensemble, chanteuse, multiprojection et électronique de l'Italien Fausto Romitelli, Cuore opera, un opéra de chambre de l'Italien Carlo Carcano, L'Opéra de quatre notes, opéra de chambre de l'Américain Tom Johnson et Les Ailes du vent d'après Indianer Lieder de l'Allemand Karlheinz Stockhausen. Le Singspiel Philémon et Baucis, monté par la marionnettiste française Émilie Valantin, avec les chanteurs du Nouveau Studio de l'opéra de Lyon et l'Atelier des Musiciens du Louvre-Grenoble, sous la direction de Mirella Giardelli, ouvrira cette saison 2005, le 18 janvier au Théâtre de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine). Neuf autres représentations sont prévues jusqu'au 18 février, dans différentes structures culturelles de l'Ile-de-France.
10 janvier 2005 : Simon Rattle évoque ses relations houleuses avec les Berliner Dans une interview au Guardian du 7 janvier, le chef d'orchestre britannique Simon Rattle a fait savoir que ses relations avec le Philharmonique de Berlin étaient parfois tendues depuis son accession à la tête de la formation il y a deux ans, évoquant particulièrement la difficulté des musiciens à « voir au-delà du répertoire du XIXe siècle qui est celui où l'orchestre se sent le plus chez lui ». Le Britannique d'ajouter : « Nos relations sont parfois houleuses, jamais destructrices, mais à chaque fois, cela nous permet d'aller de l'avant. Les musiciens sont très ouverts d'esprit, très curieux, mais ils veulent toujours savoir pourquoi l'on fait les choses. De tels caractères, de telles personnalités, c'est difficile ! ». Le successeur d'Abbado a en outre indiqué le défi que représente l'introduction d'un fonds de répertoire de musique contemporaine. Il a aussi souligné la difficulté de l'orchestre à trouver un son idoine dans le répertoire symphonique français : « Les musiciens allemands ont leur propres difficultés. Ici à Berlin, ou même à Vienne, il faut travailler dur pour bien faire sonner la musique française par exemple. Les musiciens peuvent très bien jouer le répertoire français, mais cela leur demande des efforts, ça n'est pas leur nature, alors que quand ils jouent le prélude de Tristan, on peut sentir dans l'orchestre une espèce de satisfaction générale et immédiate, une lueur presque impossible à obtenir ailleurs ».
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