altamusica
 
       aide
















 

 

Pour recevoir notre bulletin régulier,
saisissez votre e-mail :

 
désinscription




CRITIQUES DE CONCERTS 30 décembre 2024

Finale du concours des Piano Masters de Monte-Carlo

Un japonais vainqueur au Grand Prix de Monaco
© Matthieu Blanchin sur une idée d

Les Piano Masters de Monte-Carlo sont l'exemple type où la compétition pianistique rejoint l'épreuve sportive. À Monaco, la comparaison qui s'impose est évidemment le Grand Prix de Formule 1, à ceci près que le vainqueur est rarement assurée d'une carrière de champion au royaume des muses.
 

, Monte-Carlo
Le 16/09/2000
Gérard MANNONI
 



Les 3 dernières critiques de concert

  • Bons baisers d’Eltsine

  • Chambre déséquilibrée

  • Régal ramiste

    [ Tous les concerts ]
     
      (ex: Harnoncourt, Opéra)




  • Unique en son genre puisqu'il n'échoit qu'à un seul lauréat et que ne peuvent se présenter que des pianistes déja détenteurs de plusieurs prix internationaux, le concours des Monte-Carlo Piano Masters, doté pour la première par le Prince souverain en personne, a finalement élu le japonais Kensei Yamaguchi, le préférant au franco-russe Roustem Saïtkoulov. Jusqu'à la finale de samedi, c'était Saïtkoulov qui caracolait en tête et que tout un chacun donnait gagnant. Mais à l'ultime épreuve, les dix membres du jury international présidé par Jacques Taddei on préféré l'interprétation du cinquième concerto de Beethoven du japonais à celle du troisième de Prokofiev du russe. Il est vrai que Saïtkoulov avait connu quelques problèmes de cohésion avec l'orchestre en début de premier mouvement, problèmes d'ailleurs dûs plutôt au chef Marc Kissoczy peu à l'aise à la tête du Philharmonique de Monte- Carlo. Pourtant, il avait, notamment dans le 13e nocturne de Chopin et dans la paraphrase sur Rigoletto de Liszt, montré une tempérament beaucoup plus intéressant que son rival heureux et il constitue la vraie révélation du concours. Kensei Yamaguchi pratique un piano brillant, certes, mais beaucoup plus percussif et moins attachant. Son 13e nocturne manquait d'âme et d'expression et son Concerto l'Empereur, très sûr techniquement, n'avait guère de personnalité. On pariera nettement plus sur une carrière à long terme de Saïtkoulov, qui vient d'enregistrer un premier disque chez EMI et qui a sans conteste une vraie nature d'interprète forgée notamment au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou et auprès de Germaine Mounier en France.


    Lire aussi :La bête à concours




    , Monte-Carlo
    Le 16/09/2000
    Gérard MANNONI


      A la une  |  Nous contacter   |  Haut de page  ]
     
    ©   Altamusica.com